I Walk Alone... I Walk Alone, I Walk A...

Jeny White

▬ Nom : White ▬ Prénom(s) : Jeny ▬ "Nickname" :Jen' ▬ Date de Naissance : 27 mars 1991 ▬ Âge : 21 ans ▬ Nationalité : Américaine ▬ Statut : Infirmière

I remember when my mama said "Don't Talk to Strangers"♫

ce qu'il est inutile de savoir

ღ Signe Astrologique : Bélier
ღ Groupe Sanguin : A+
ღ Chiffre Chanceux : 2
ღ Un mot pour le/la décrire : Lunatique

ღ Classe Sociale : Prolétaire
ღ Piercings : Plusieurs dont quatre à l'oreille gauche, trois à celle de droite et un derrière la nuque.
ღ Tatouages : Une colombe sur son omoplate gauche.
ღ Autres distinctions : //

Turning my Face in front of the Mirror

pour en savoir + sur lui/elle

ღ Physique : Jeny c’est ce petit bout de fille qui n’est pas encore totalement une femme. Elle ne fait pas son âge, on la confond souvent avec une adolescente. Elle n’aime pas ça du tout, mais elle n’y peut rien. Son visage enfantin la rajeuni souvent. Dans la rue, elle ne fait pas se retourner tous les garçons sur son passage. Elle est discrète et tellement banale. La seule chose plus ou moins bizarre sont ses yeux. Ils ont une couleur étrange qui ressemble a du gris clair et reflètent très peu la lumière. Parfois, selon l’éclairage, ils peuvent paraître plus ou moins jaunâtres ou blancs. Ils sont clairs et sans fin, comme s'ils voulaient absorber tout l'univers dans leur lumière. Ils sont profonds et montrent toute l’innocence du monde.
Ses cheveux sont aussi clairs que le reste chez elle. Ils sont d’un blond cendré et légèrement ondulés. Sa frange trop longue recouvre totalement sont front, renvoyant directement à ses pupilles. Ses cheveux sont assez beaux et soyeux, même si au réveil ce n’est pas trop ça. Ils sont tellement longs qu'elle doit le plus souvent les attacher pour ne pas s'encombrer ou même s'emmêler avec. Elle aime bien faire un chignon bâclé qu'elle attache avec un vieil élastique. Elle est assez mignonne, enfin à ce qu'on lui dit généralement. Elle a les traits fins et la peau pâle, sauf en été où elle aime bien bronzer. Elle a les lèvres fines et rosées et un sourire de petite fille. Elle est très expressive, son visage montre toutes ses émotions. Ses joues rougissent à la moindre occasion, elle mordille ses lèvres roses, elle joue avec ses cheveux.

Elle a un corps mince, un peu trop. Elle n’a pas beaucoup de formes, hormis ses fesses rebondies. C'est d'ailleurs étonnant avec tout ce qu'elle mange qu'elle ne soit pas en surpoids, mais sa corpulence svelte est à son avantage et elle ne prend jamais de poids. C’est aussi grâce aux substances qu’elle prend et qui ont des vertus amaigrissantes. Lorsqu’elle est arrivée au dôme, elle avait les yeux cernés de noir et les joues creuses. On aurait dit un cadavre. Mais petit-à-petit, elle redevient la petite fille qu’elle est. Elle mesure un mètre soixante, elle aimerait bien faire dix centimètres de plus. Elle a une morphologie normale et des proportions correctes. Elle a quelques grains de beauté par ci par là, des petites cicatrices sur les bras et les jambes ainsi que des bleus récurrents sur les genoux. Mais il n'y a rien d'alarmant à cela, ce sont des marques involontaires dues à sa maladresse. En effet elle n'est pas toujours très habile.
Malgré tout, elle est élégante. Ses gestes sont souvent soignés, sa posture droite et sa démarche féminine. Elle ne s’en rend pas compte, elle est comme ça naturellement. Enfin tant qu'elle reste calme bien sûr. Sinon niveau vestimentaire elle a un look qui lui est propre. A la différence de son visage enfantin, elle a des tenues plutôt provocantes. Elle porte souvent des gros bracelets en cuir, grosses bagues ou colliers en argent, ainsi que ses piercings. Elle porte généralement une veste en cuir ainsi que des bottes ou des escarpins. Elle aime les robes et les jupes, mais elle ne dit pas non à des docs Martens et un vieux jean. Elle se maquille la majeure partie du temps avec un trait d’eye-liner sur les paupières et du mascara.

ღ Psychologique :

I need a Savior

certains sont des monstres, certains sont des sauveurs

ღ Catégorie du Don : Psychic
ღ Description du Don : Elle contrôle le pouvoir de lévitation, elle peut faire voler des objets. En fait, elle peut maîtriser la pesanteur d'un espace ou de quelque chose, mais elle ne sait pas trop comment ça marche. Il faut qu'elle se concentre sur ce qu'elle veut faire voler, il lui faut à peu près trois à cinq secondes pour qu'elle y arrive. Le problème c'est que plus elle abuse de son pouvoir, plus elle subit les effets secondaires qui s'accentuent.
ღ Maîtrise du Don : Elle maîtrise très mal son pouvoir, pour l'instant elle ne peut pas faire voler beaucoup d'objets et ils ne doivent pas être trop lourds.

ღ Sa relation avec les "Elementarist" : Pas d'avis.
ღ Sa relation avec les "Physical" : Pas d'avis.
ღ Sa relation avec les "Metamorphosis" : Pas d'avis.
ღ Sa relation avec les "Psychic" : C'est les meilleurs.

Just go Back to Where we Began

nous avons tous un passé qui nous rattrape

ღ La ville se recouvre lentement d’une couverture d’un blanc immaculé. La neige tombe sur les ténèbres de la ville. Des lumières s’échappent des maisons et des décorations de noël. Puis de cette salle. La pièce est lumineuse et chaleureuse. Les gens se regardent dans les yeux, parlent, rigolent. Ils ont tous l’air de s’amuser. Le repas semble agréable. Les tables sont revêtues d’une nappe rouge carmin, la même couleur que les rideaux. Les assiettes posées dessus et plus ou moins entamées paraissent délicieuses, une douce odeur de nourriture s’échappe des cuisines jusqu’à la grande salle. Sur les murs blanc cassé sont accrochés quelques tableaux. Le plus beau est aussi le plus grand, il est seul sur le grand mur en face des fenêtres. Émerveillée, ses yeux restent rivés sur le tableau qui montre une plage. En fermant les yeux, elle entend les vagues se briser sur le sable, elle sent le sel envahir ses poumons, la chaleur sur sa peau. Elle aimerait tellement se téléporter à cet endroit, quitter son monde gris et froid. Mais elle ne peut pas. Parce qu’elle n’est pas du bon côté du mur. Elle rouvre les yeux et retourne à sa vie morose.
Elle regarde cet endroit, ses familles et ses couples qui profitent du moment comme d’une chose totalement normale. Et ça l’est. Elle les envie. Elle voudrait porter leurs vêtements, manger leur nourriture, vivre leur vie. Elle entend son ventre grogner de faim en sentant et voyant les plats arriver. Puis elle se souvient, elle se souvient que ce n’est pas possible pour elle. Elle se souvient qu’elle est seule au monde et que personne ne la voit. Parce qu’ils ne veulent pas voir. Ca briserait leur ignorance, dévoilant l’homme comme un animal. Si les gens voyaient la réalité en face, peut-être qu’elle ne serait pas là. Mais elle ne blâme personne parce que cette vie, elle l’a choisi de son plein gré. Elle a abandonné sa famille, ses amis, ses études de médecine, ses origines, son passé. Elle a tout quitté sans se retourner. Elle ne se doutait pas une seconde de la galère qui l’attendait et si elle l’avait su, les choses ne se seraient surement pas passées comme ça.
Dans le restaurant, certains clients ont remarqués le comportement étrange de la gamine dehors. Ses yeux brillent quand elle voit la cuisse de poulet rôti avec du riz se poser sur la table devant l’un d’eux. Elle en salive rien que par la vue. Mais les clients grimacent, la regarde bizarrement et murmurent entre eux. Elle les fusille du regard et se remet à marcher dans cette ville fantôme. Elle erre depuis tellement longtemps qu’elle n’a plus la notion du temps. Sa vie a bien changé depuis son départ. Petite gamine n’est plus. Elle a bien grandi, mais son esprit est resté celui d’un enfant. Elle connait les rues par cœur à force d’y traîner. Les jours se passent à une lenteur abominable, mais tout s'écoule comme de l'eau insaisissable.

Elle s’arrête devant un vieux bâtiment qui semble tomber en ruine. Elle rentre et monte dans l’escalier. Au dernier étage, elle ouvre une vieille porte en bois. Elle a trouvé ce logement abandonné il y a une semaine. Les autres étages sont inhabitables à cause de l’humidité qui a envahit tous les logements. Elle allume une bougie et s’allonge sur son matelas à même le sol. Ce n’est pas le grand confort mais elle n’a pas moyen de faire mieux. Elle rêve d’un bon bain chaud et de draps propres. En attendant, elle se contente de ce qu’elle peut, pour l’instant il faut passer l’hiver. Elle mange des gâteaux apéritifs et une bière qu’elle a volés dans la journée. Elle meurt de faim, mais la fatigue est la plus forte. Elle laisse son esprit vaguer. Elle regarde la flamme, qui lui montre comme un miroir toutes ses fautes. Elle tremble, de froid, de peur, de manque. Pourtant, elle sent ses mains moites, mains qu’elle entoure dans ses bras. Elle se gratte. Elle ne peut pas s’en empêcher, c’est comme si son sang lui brûlait. Elle voit flou, les murs au papier peint déchiré se déforment. Son cœur s’affole, comme s’il allait exploser. Son souffle se fait plus court, sa respiration difficile. Elle ferme les yeux, espérant que ça va passer.

Dire que tout avait commencé par une soirée, un jeu, un délire. Elle était à une fête de sa confrérie, elle avait beaucoup abusé de l’alcool. Elle aurait pu se contenter de ça, mais la curiosité avait été la plus forte. Petite gamine rencontre des gens beaucoup plus âgés. Ils lui tendent la main et lui susurre des mots rassurants. Nous serons ta nouvelle famille. N'ai pas peur, nous te protégerons. Nous seront toujours là pour toi, tu ne seras plus jamais triste et tu n'auras plus jamais rien à craindre de personne. Petite fille aime bien la mélodie qu'ils lui chantent. Elle est douce est apaisante. Alors inconsciemment elle se laisse porter. Le seul problème, c’est qu’elle n’avait pas écouté la fin de la chanson. C’était sous ses yeux et elle n’a pas su dire non. Parce que c’était cool. Parce qu’elle voulait jouer les grandes. Parce qu’elle ne voulait pas être bizutée. Parce qu’elle n’avait pas conscience de tout ce que ça impliquait. Une bougie, une cuillère, une aiguille. Et Jeny rejoint le pays des merveilles.
De fil en aiguille, les choses changèrent. La colombe a trempé ses ailes dans l’encre noire et son nez dans la farine. Elle a tellement aimé ça qu’elle en redemande. Elle se mit à en acheter. Elle payait avec sa bourse d’étudiante, mais très vite ce n’était plus suffisant. Elle aurait pu arrêter là, tout abandonner, devenir une gentille fille sage. Mais c’était déjà trop tard. Elle se rendait furtivement dans les laboratoires et les locaux de médecine pour y voler des médicaments aux effets similaires de ce qu'elle cherchait. Le temps était devenu hors de contrôle. Puis il y eut cette tentative d’excursions dans les locaux, la fois de trop. Elle fut surprise par un professeur et son enfer commença vraiment.

« Casse-toi Jeny. Abandonne tout. »
Cette phrase résonne en boucle dans son cerveau de jeune femme. Jeny hésite longtemps. Oui mais. Il y a toujours des mais. Comme une once de conscience qui lui murmurerait la connerie qu’elle s’apprête à faire. Mais elle se bouche les oreilles et renie tout. Elle ne peut pas avouer la vérité à ses parents. Elle ne peut pas dire au monde qu’elle a tout perdu, pourtant c’est exactement ce qu’elle fait. La rue l'attend à bras ouverts. Personne ne l'a jamais attendue alors Jeny s’agrippe naïvement à elle. Non, elle ne savait pas tout ce que cela impliquait. Elle voit et vit des choses qui ne sont pas de son âge. Elle voit toute l’horreur du monde. Ces choses dont on ne parle pas, parce que ça dérange. Les gens face à ce spectacle détournent les yeux, c’est bien trop immonde. Ca ne les regarde pas. Mais Jeny est là, les yeux bien ouverts et elle assiste à cette vie repoussante qu’elle ne veut pas jouer.

Sa crise s’est calmée. Elle a réussi à dormir quelques heures. Elle se passe de l’eau froide sur le visage, tremblant encore comme une feuille. Elle sort dans la rue, le jour s’est levé, commençant à faire fondre la neige. Elle marche jusqu’à un banc la rue d’en face. C’est là que deux hommes en costar noir s’arrêtent devant elle. Ce qui lui proposent, vous le savez tous. Elle n’eut pas à réfléchir longtemps. Elle rêve de quitter sa vie, de repartir à zéro. En plus, ils lui offrent un vrai logement et 3000 $. C’est plus d’argent qu’elle n’en avait eu de sa vie. Elle accepte sans hésiter.

Attention Please ! We're landing...

et voilà, déjà terminé

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